père au lieu d'en faire son esclave, en fait son épouse. Dans sa nouvelle tribu Kahenta a tous les privilèges d'une épouse d'un chef indien car Kenhonwonkha, son mari est le jeune chef du clan des Tortues de la tribu des Agniers.

Kahenta qui vient de la région de Trois-Rivières au Canada a reçu le baptême et connaît Jésus. Dans son nouveau pays, elle prie beaucoup. Kateri vient au monde mais son père Kenhonwonkha ne veut pas qu'elle soit baptisée. Kahenta n'insiste pas mais elle parle de Jésus à sa petite Kateri. Quand Kateri a trois ans, Kahenta a un autre enfant, un petit garçon cette fois.

Puis quand Kateri a 4 ans un malheur frappe la tribu. C'est une maladie, la Petite Vérole. La mère, le père et le petit frère de Kateri meurent. Kateri attrape aussi la maladie mais elle survivra. Cependant la maladie a laissé des marques sur son visage et sa vision est affectée. Ses yeux deviennent très sensibles et elle doit voiler ses yeux pour les protéger du soleil. Elle n'est pas aveugle mais ne voit pas très bien.

Kateri, orpheline à 4 ans, est adoptée par un oncle et une tante. En grandissant elle aime se retrouver seule à coudre des perles sur des mocassins et des jupes. Elle aime entendre les histoires de Jésus que des Indiens chrétiens amenés eux aussi par les Agniers aux États-Unis lui racontent. Elle veut se faire baptiser et prie beaucoup. Elle aime beaucoup la nature, prie souvent dans le bois et remercie Dieu pour le soleil, l'eau, les animaux etc...

Le temps passe et de plus en plus d'Indiens se font baptiser. Son oncle et sa tante lui permettent de se faire baptiser. Kateri a 20 ans. Plus tard on veut la marier mais Kateri refuse. Son oncle et sa tante sont fâchés et sont de moins en moins gentils avec elle car elle ne veut pas vivre comme une indienne et prie trop. Un missionnaire a pitié d'elle et l'aide à s'enfuir. Elle revient au Canada accompagnée de voyageurs qui retournent chez eux près de Montréal. Elle arrive à La Prairie où elle travaille à la mission (genre école et hôpital) Saint-François-Xavier. C'est là qu'elle communie pour la première fois.

À 24 ans, elle tombe malade et meure quelques jours après (c'est le 17 avril 1680). Le prêtre qui l'accompagne durant sa maladie et qui la bénit quand elle meure est surpris car après avoir arrêté de respirer, son visage qui avait des marques est devenu tout beau et sa peau ne portait plus de marque de la petite vérole.

Kateri a fait un miracle en 2006 et le pape Benoit XVI l'a cononisée le 21 octobre 2012. Canonisé veut dire que l'on peut l'appeler Sainte Kateri Tékakwitha et lui demander des faveurs.

VOICI LE MIRACLE QU'ELLE A FAIT: Un petit garçon se blesse à la lèvre en faisant du sport. Une bactérie pénètre dans la blessure (c'est la bactérie mangeuse de chair) et se propage dans tout son visage. Les médecins n'arrivent pas à stopper les progrès de la maladie avec des antibiotiques et l'enfant va mourir. Une amie donne aux parents une relique de Kateri Tékakwitha et les parents placent la relique sous l'oreiller du garçon à l'hôpital. Les parents et l'amie prient Kateri et lui demandent un miracle. À l'école de Jake toute la classe prie aussi. Le lendemain, la maladie arrête net et le petit garçon retrouve son beau visage. Les médecins ne comprennent pas et déclarent qu'il s'agit d'un miracle.

                                 Texte adapté : Hélène
Sainte Kateri
Sainte Kateri est la première
sainte autochtone.

Le père de Kateri était un valeureux guerrier Agnier (on dit aussi Mohawk ou Iroquois) et sa tribu attaque la tribu de la mère de Kateri (les Algonquins). Les Agniers capturent des femmes et des enfants algonquins et les emmènent aux États-Unis dans l'état de New York. La mère de Kateri se nomme Kahenta et son
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et de la Gloire de Dieu !
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